//"); //
  1. Accueil
  2.   - Foire aux questions

Votre recherche

Foire aux questions

Votre question concerne :

Ce projet éolien
L'éolien en général

Les questions fréquentes

  • Existe-t-il des risques d'incendie pour la forêt ?

    Un incendie peut avoir une origine interne (composants électriques présents dans l’éolienne, surchauffe de pièces en rotation) ou externe (la foudre par exemple).

     

    La conformité des éoliennes et autres composants du parc éolien avec les normes en vigueur rend le risque d’incendie d’origine interne très faible. De plus, le système de détection des anomalies dont sont munies les éoliennes permet de prévenir l’exploitant du parc en cas de début d’incendie.

     

    En ce qui concerne les incendies d’origine externe, des mesures préventives et réductrices sont mises en place en concertation avec le Service départemental d’Incendie et de Secours. Les éoliennes sont par ailleurs munies d’un dispositif de protection contre la foudre.

  • L'exploitation du parc éolien est-elle compatible avec les épisodes de neige et de givre sur le site ?

    C’est un paramètre qui est pris en compte dans l’estimation de productible. Il peut y avoir des arrêts d’exploitation liés au givre, et il est nécessaire d’estimer la perte de production qu’ils entraînent.

     

    En règle générale, les éoliennes se mettent en position de sécurité quand les conditions météo sont réunies pour la formation de givre. Pour remettre alors le parc en fonctionnement, la disparition du givre doit être vérifiée. Certains systèmes permettent de détecter sa présence sur les pales, ce qui évite l’intervention d’un technicien à chaque mise en sécurité, et permet de minimiser les temps d’arrêt.

     

    Une autre solution technologique pour minimiser ces arrêts est la mise en place de pales chauffantes. Une petite partie de l’électricité produite par l’éolienne est alors utilisée pour alimenter des résistances qui font chauffer les pales et limiter la formation de givre. L’éolienne peut alors continuer de fonctionner normalement.

  • Qui se charge de l'aménagement et de l'entretien des chemins d'accès au parc éolien ?

    L’installation des éoliennes nécessite l’aménagement des chemins communaux existants et la création de nouveaux chemins pour permettre le passage de convois volumineux. Les travaux nécessaires à l’aménagement de ces chemins sont à la charge du porteur de projet.

     

    Les voies d’accès seront ensuite utilisées pour la maintenance du parc éolien. Elles pourront également être utilisées par les forestiers et les visiteurs du parc, et seront praticables pour les services de secours. Leur entretien sera sous la responsabilité de l’exploitant (CNR).

  • Comment les autres projets éoliens sur le territoire sont-ils pris en compte ?

    Au titre du code de l’environnement, dans le cadre d’une demande d’autorisation pour un projet éolien, l’évaluation environnementale doit intégrer tous les projets éoliens exploités ou projetés à proximité. L’étude d’impact sur l’environnement du projet d’Echallon évaluera donc les éventuels impacts cumulés de ce projet avec les autres projets connus sur le territoire.

  • Quel est le rôle de CN'AIR ?

    CN’Air, filiale à 100% de la Compagnie Nationale du Rhône, assure le développement, l’investissement, la réalisation et l’exploitation des nouveaux moyens de production d’électricité renouvelable de sa maison-mère, dans les domaines éolien, photovoltaïque et hydroélectrique.

     

    Une séparation juridique a ainsi été faite entre les aménagements hydrauliques liés à la concession du fleuve Rhône (concession reçue de l’Etat en 1934), et les autres actifs situés en dehors du périmètre réglementaire de la concession.

Les questions fréquentes

  • Que se passe-t-il à l'issue de l'exploitation du parc éolien ?

    L’exploitation du parc éolien est prévue pour 25 ans. Après cette période, plusieurs alternatives sont envisageables :

     

    – les éoliennes peuvent être remplacées par des éoliennes de nouvelle technologie, plus performantes, et l’exploitation du parc reprend alors pour 25 nouvelles années ;

     

    – le parc éolien peut être démantelé et le site remis en état. La règlementation prévoit l’excavation des fondations sur une profondeur minimale de 2m, et la constitution de garanties financières au moment de la construction, réactualisées tout au long de l’exploitation du parc, pour le financement du chantier de démantèlement.

  • Quel est le temps de retour sur énergie d'une éolienne ?

    Le Temps de Retour Energétique (TRE) correspond au temps nécessaire à une installation énergétique pour produire l’équivalent de toute l’énergie utilisée pour sa production, son exploitation et son recyclage.

     

    L’éolien présente l’un des TRE parmi les plus courts de tous les moyens de production électrique : les calculs sur le parc français montrent que l’énergie nécessaire à la construction, l’installation, l’exploitation, le démantèlement et le recyclage d’une éolienne est compensée par sa production d’électricité en 12 mois.

     

    En d’autres termes, sur une durée de vie de 20 ans, une éolienne produit 19 fois plus d’énergie qu’elle n’en nécessite pour sa construction, son exploitation et son démantèlement. (Source : Les avis de l’ADEME – Energie éolienne – Avril 2016)

  • En quoi consiste l'étude de gisement éolien ?

    L’étude de gisement éolien se déroule en plusieurs phases.

     

    Un pré-diagnostic permet de confirmer le potentiel du site,  à partir de bases de données et d’une première modélisation du relief.

     

    Une campagne de mesure de vent est ensuite mise en place afin d’acquérir des données plus précises concernant les conditions de vent (vitesse, direction) sur la zone de projet.

     

    Ces enregistrements sont ensuite corrélés à des données météo long-terme, afin de déterminer avec précision les conditions de vent au niveau de la zone de projet.

     

    Ces résultats permettent de valider la production électrique attendue du projet éolien. La vitesse et la direction du vent orientent le choix vers le gabarit de l’éolienne (puissance, hauteur, taille du rotor) et la configuration du parc (distance entre les éoliennes) pour éviter que les turbulences engendrées derrière chaque éolienne n’affectent la production énergétique des éoliennes situées plus en aval.

  • Ressent-on des vibrations autour des éoliennes ?

    Le dimensionnement de la fondation permet d’éviter toute vibration.

  • Comment la richesse biologique est-elle prise en compte dans les études ?

    La doctrine « éviter – réduire – compenser » est appliquée dès le début du projet.

     

    Concernant la biodiversité, un cadrage préalable est réalisé grâce à la consultation des bases de données existantes qui permet de dresser une liste de référence des espèces à prospecter, des enjeux à prévoir, et oriente le choix des méthodes d’investigation.

     

    Une campagne de terrain est ensuite menée sur un cycle biologique complet pour recenser les espèces présentes (flore, faune terrestre, oiseaux et chauve-souris) et caractériser l’utilisation du site.

     

    L’analyse des sensibilités permet ensuite de mettre en évidence des zones où l’implantation d’éoliennes est à éviter. Si malgré les précautions prises en phase de conception, des impacts potentiels du projet existaient, des mesures de réduction sont à prendre pour minimiser ces impacts, et des mesures sont prévues pour compenser les impacts résiduels.

     

    Les données récoltées dans le cadre de ces études permettent d’enrichir la bibliographie et contribuent à un enrichissement global des connaissances sur la biodiversité.

  • Les éoliennes génèrent-elles des infrasons ?

    Comme toute infrastructure (route, voie ferrée, …) les éoliennes génèrent des infrasons autour des installations qui se limitent à des niveaux sonores nettement inférieurs aux seuils d’audition et de perception et n’engendrent pas d’effet nuisible sur la santé humaine, au regard des connaissances actuelles et des données disponibles.

     

    Pour l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), les résultats des dernières études ne justifient ni de modifier les valeurs limites d’exposition au bruit existantes, ni d’étendre les fréquences sonores actuellement considérées dans la réglementation aux infrasons et basses fréquences sonores.

  • Les éoliennes sont-elles bruyantes ?

    Le bruit produit par les éoliennes est de deux types : le bruit mécanique qui résulte du frottement des pièces mécaniques entre elles au niveau de la nacelle, et le bruit aérodynamique qui résulte du mouvement des pales dans l’air. Un isolement phonique des nacelles permet de s’affranchir du bruit mécanique. Des technologies innovantes permettent de limiter le bruit aérodynamique. Par exemple un système inspiré de la forme des ailes de hibou, qui sont capable de se déplacer silencieusement, et adapté aux pales d’éoliennes permet d’abaisser le bruit aérodynamique (système de serration).

     

    La réglementation acoustique en France est l’une des plus strictes d’Europe et vise à garantir le confort des riverains des parcs éoliens. L’étude d’impact acoustique réalisée en phase de conception du projet joue donc un rôle déterminant dans le choix du positionnement des éoliennes. Après la mise en marche du parc, des mesures acoustiques sont réalisées dans une phase appelée « réception acoustique », afin de confirmer les calculs de l’étude et de s’assurer que les seuils réglementaires sont bien respectés.